dimanche 2 avril 2017

Aujourd'hui, épate-moi avec : notre périple en Thaïlande ! Part 2

Nous voilà de retour à Bangkok, sollicités de tous les côtés par la découverte, le bruit, les couleurs, le mouvement.... C'est parti pour le chapitre 2 de notre périple en Thaïlande !
Thailande Bangkok Partie 2 Rue epatemoi

Street food

Bangkok c'est LA ville de la street food !! A la thaïlandaise, évidemment... A savoir : des fruits en portion, des brochettes de viandes, des plats cuisinés, des potages, ... De la nourriture thaïlandaise en fait !

Les stands se coordonnent au fur et à mesure de la journée : on trouve des fruits assez facilement (peut être moins le soir quand même...), des brochettes plutôt en journée, et les plats cuisinés le soir.

Thailande Bangkok street food fruits epatemoi
Thailande Bangkok street food fruits epatemoi
Thailande Bangkok street food brochettes epatemoi
Thailande Bangkok street food brochettes oeufs epatemoiThailande Bangkok street food brochettes epatemoi
Thailande Bangkok street food volailles epatemoi
Thailande Bangkok street food stand epatemoi

La culture culinaire thaïlandaise est très présente, à titre d'exemple, voilà la promo Mc Do du coup de la rue... On s'est un brin éloigné du menu à l'américaine... !! -reste le coca quand même...-
Thailande Bangkok street food mcdo epatemoi

China town

Un endroit à voir, pour profiter de la street food, de l'ambiance, des lumières, c'est China Town ! Alors c'est bruyant, ça grouille de monde, de scooters, de taxi, mais c'est le paradis de la street food ! Attention, les places assises sont chères, mieux vaut manger en se baladant...

Thailande Bangkok China town epatemoi 
Thailande Bangkok China town epatemoi
Thailande Bangkok China town epatemoi

La parenthèse tourisme éco-responsable...

Je profite de ce petit tour à China town pour faire un peu de sensibilisation...

Tu trouveras à China town quelques restaurants proposant de la soupe d'ailerons de requin... Déjà je rappelle que le requin n'a pas de vessie et évacue ses déchets par la peau, ce qui en fait une viande non comestible à l'état naturel. Certes, les Islandais ont mis au point un mode de préparation permettant de consommer sa chair, mais c'est loin d'être du goût de tout le monde... -j'en parle ici...- Au delà de l'odeur horrible extraordinairement persistante, ça a un gout épouvantable, entre le munster et le hareng fumé un peu passé, et aujourd'hui, ça tient plus d'une tradition tombée dans l'oubli, que de la nécessité de se nourrir.
Pour résumer donc, pour un aileron de requin, on a 98% du requin tué qui part à la poubelle. Au delà du risque écologique que ça représente, que je développerai dans la suite du périple, rien qu'en terme d'optimisation, on a vu beaucoup mieux... Un peu partout dans le monde, et même en Chine, les soupes d'ailerons sont interdites, mais pas encore en Thaïlande.

Tu trouveras également de la soupe de nids d'hirondelle, très réputée. Quésako ? Hé bien oui, ce sont des vrais nids, pas vraiment d'hirondelle en fait mais de martinets, donc pas la peine de lorgner sur le nid sous la toiture du voisin ! Jusque dans les années 90, les nids d'hirondelles étaient prélevées à flan de falaise, dans des cavités, ou dans des grottes, dans la jungle, la plupart dans des endroits inaccessibles, obligeant les hommes à risquer leur peau pour aller les ramasser. Certains penseront "bien fait pour eux !" mais ne perd quand même pas de vue que souvent, on parle de gens pauvres, loin des notions d'environnement et d'écologie, qui ont besoin d'argent pour nourrir leur famille et n'ont guère vraiment le choix. Au demeurant, ils n'empochent pas de gros bénéfices de leur récolte. Aujourd'hui, il existe des exploitations de nids d'hirondelles, le plus souvent des maisons abandonnées où viennent nicher des centaines de martinets.
Il y a trois récoltes de nids d'hirondelles dans l'année. Ça commence donc par un martinet qui fait son nid, tranquille pépère. Une fois qu'il l'a fini, on le prélève. Volontaire, le martinet refait son nid. Faut dire aussi que, poussé par son instinct, il espère se reproduire, donc il lui faut un nid. Une fois terminé, on lui prélève de nouveau. Utch ! Courageux, et un peu pressé par le temps, le martinet refait un troisième nid, qu'on laissera jusqu'à ce que ses oisillons soient assez forts pour s'envoler de leurs propres ailes. Théoriquement... Les cueilleurs prétendent que ça ne dérange pas le martinet de refaire continuellement son nid... Personnellement, après 1 an de rénovation mais une maison pas encore finie, ça me tape sur le système quand on décide de s'y remettre, je n'ose imaginer le désespoir du martinet... Et quoiqu'il en soit, les ornithologues, eux, dénoncent le fait que le dérangement constant provoquent le déclin de certaines espèces. Dans certains pays, il est aujourd’hui interdit de détruire les nids pour conserver l’équilibre écologique.

En fait, que ce soit l'aileron de requin ou le nid d'hirondelle, ce n'est pas vraiment le goût qui est recherché -un aileron ou un nid étant plutôt fade et insignifiant, c'est le potage qui va avec qui le rend goûtue-, mais plutôt le prestige que ça inspire, qui découle de la rareté. Ces soupes sont de mets de choix en Chine, servies autrefois à la famille royale, aujourd'hui, dans les familles aisées, ou lors des mariages... Ce sont des plats "tape-à-l'oeil" si j'ose dire, qu'on sert pour impressionner et choyer ses convives, comme le caviar ou le homard chez nous finalement. En revanche, nous, nous sommes vierges de ces idées-là, nous n'avons pas à nous affranchir de préjugés, mais voulant contenter notre curiosité, bien naïvement, en consommant ces plats, pour goûter au moins une fois, nous entretenons ce commerce et donc l'exploitation... Alors osons dire stop. Il y a beaucoup d'autres choses à découvrir sans risques !

Et c'est riches de toutes ses idées, que pour faire honneur à la Thaïlande, mais surtout à nos estomacs, on a suivi un cours de cuisine !

Un cours de cuisine

Ce fut un des moments forts de notre séjour : nous nous sommes régalés ! Au sens propre comme au figuré. Pour ma part, j'aime cuisiner. La cuisine c'est du partage alors on ne peut que passer un bon moment dans un cours de cuisine !

On s'est donc retrouvés avec 3 taïwanaises, 2 chinoises, et Jay, notre prof pour la matinée. On a commencé le cours par une visite au marché, afin de récupérer ce qu'il nous fallait, et au passage, en découvrir un peu plus sur les ingrédients traditionnels thaïlandais...

Quelques aubergines thaïlandaises

Nous nous retrouvons à l'école de cuisine, autour d'une grande table en bois ou chacun a une assiette, un couteau et une planche à découper. Nous allons commencer par un potage, gentiment épicée, et commençons à préparer nos ingrédients : un champignon, de la ciboulette thaï, de la citronnelle, un oignon thaï, du gingembre, des feuilles de combava, une tomate, une sorte de miel, du piment doux et du jus de citron vert.


A l'étage, nous trouvons des stations de cuisson, avec le traditionnel wok, dans lequel nous cuirons nos préparations. Nous dégustons nos soupes aussitôt sorties du feu. La cuisine thaïe ne souffre pas le refroidissement, on en perd les saveurs. D'où le grande quantité de street food : prêt à consommer....


Préparation du plat le plus typique, et peut être mon préféré -avec la soupe de riz- : le pad thaï !

Préparation du fish cake -pain de poisson- et sa sauce aigre douce

Préparation du curry rouge de poulet, le plus doux, vient ensuite le curry jaune et enfin le curry vert.

Et enfin, le traditionnel "mango with sticky rice" -mangue et son riz gluant au lait de coco-

On a passé un super moment, et vraiment, on le conseille à 1000% ! Et pour preuve ces photos qui parlent d'elles mêmes ! En revanche, et comme conseillé : ne mangez pas avant, parce que 5 plats c'est du costaud pour l'estomac !


Je te dis maintenant à très bientôt pour la suite de nos aventures thaïlandaises ici !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire